Les apprentis-toreros
fréquentent le plus souvent les écoles taurines et dès l’âge de seize
ans commencent à participer aux novilladas. Les organisateurs français
programment assez souvent des jeunes français et des espagnols ; les
organisateurs espagnols programment le plus souvent des jeunes espagnols et en
particulier ceux du pueblo et parfois quelques français.
Il y a aussi une autre façon d’apprendre pour un jeune
français, c’est d’aller vivre en Espagne et d’être bien encadré.
NOGARO, dans le Gers est une place forte de la course
landaise. C’est ici qu’a été créé le championnat de France des écarteurs et
plus tard le concours de « La corne d’or » qui s’y déroule chaque 14
juillet.
Nogaro tient dans ses murs un jeune qui affectionne les
vaches landaises mais qui a choisi de s’intéresser davantage à la tauromachie
espagnole.
Il fréquente pendant 7 ans l’école du maestro du Sud-Ouest Richard Milian qui lui donne l’apodo de « El Adoureño », rappelant le nom de son école et du fait que Yannis vit proche de l’Adour. Il débute à Aignan en novillada non piquée le 13 mars 2013 et une mauvaise blessure subie à Mont de Marsan en 2014 l’écarte des ruedos. Il en profite pour terminer ses études.
2016 est le retour de Yannis dans les arènes, mais cette fois, il choisit de s’implanter en Espagne. Et pas n’importe où : dans la vallée de la peur ! En effet, cette région qui relie les provinces de Ségovie, Madrid, Tolède, Avila est réputée par le choix des novillos et toros pour l’organisation des spectacles au sein de ce périmètre. Souvent des copies de Miuras !
Il fréquente pendant 7 ans l’école du maestro du Sud-Ouest Richard Milian qui lui donne l’apodo de « El Adoureño », rappelant le nom de son école et du fait que Yannis vit proche de l’Adour. Il débute à Aignan en novillada non piquée le 13 mars 2013 et une mauvaise blessure subie à Mont de Marsan en 2014 l’écarte des ruedos. Il en profite pour terminer ses études.
2016 est le retour de Yannis dans les arènes, mais cette fois, il choisit de s’implanter en Espagne. Et pas n’importe où : dans la vallée de la peur ! En effet, cette région qui relie les provinces de Ségovie, Madrid, Tolède, Avila est réputée par le choix des novillos et toros pour l’organisation des spectacles au sein de ce périmètre. Souvent des copies de Miuras !
La dernière course de Yannis en 2016 est sa première
novillada piquée. Il coupe une oreille au toro de Monteviejo.
2017 marque la démonstration, la détermination d’El Adoureño
de devenir un vrai, un grand torero.
Yannis : « Ma première saison se déroule en intégralité en Espagne. Je torée tous
les encastes. L’Espagne est très différente de la France, notamment les arènes
sont beaucoup moins luxueuses qu’en
France. Mais cela me permet d’acquérir de l’expérience et de me faire
connaître. L’objectif de cette année est de terminer dans les dix premiers de
l’escalafon et pourquoi pas dans les 5 premiers. C’est en cours d’acheminement,
et c’est bien parti ».
Après la dernière novillada de samedi 19 août où il coupe une
oreille à chacun de ses deux monstres (novillos de 580 et 600 kg !), après
avoir été chahuté, perdu connaissance et reçu quatre points de suture !
Ces deux oreilles âprement gagnées justifient sa 9ème sortie a
hombros consécutive. Ces résultats lui donnent les meilleures statistiques de
l’escalafon, tout en étant à la sixième place en nombre de novilladas : 10
novilladas, 20 oreilles, 2 queues !
Yannis : « Et l’année prochaine sera une année très importante pour moi. J’espère
démarrer la temporada très tôt, notamment en France. Il faudra que je prouve
chaque après-midi que je ne suis pas là par hasard, mais que je me le gagne
chaque tarde ».
Entre autres
novilladas, Yannis sera au paseo avec (pour la première fois) le français Tibo
Garcia et Garcia Navarrete devant l’élévage de Conde de la Maza, lors de la
XXVIII Feria del Arroz à CALASPARRA, le 6 septembre prochain.
Vivement que l’on voit « El Adoureño » en
France !